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CHAPITRE IV.

LE PRESBYTÈRE.



Les dernières lueurs du soleil s’éteignaient lentement derrière la masse importante du château d’Écouen et des bois qui l’environnaient ; de tous côtés s’étendaient à perte de vue des plaines immenses aux sillons bruns, durcis par la gelée… vaste solitude dont le hameau de Bouqueval semblait l’oasis.

Le ciel, d’une sérénité parfaite, se marbrait au couchant de longues traînées de pourpre, signe certain de vent et de froid ; ces tons, d’abord d’un rouge vif, devenaient violets à mesure que le crépuscule envahissait l’atmosphère.

Le croissant de la lune, fin, délié comme