Page:Sue - Les mystères de Paris, 4è série, 1842.djvu/126

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

nais un voisin qui me plût… afin de faire avec lui, comme j’ai toujours fait… bon ménage… afin de lui rendre de petits services pour qu’il m’en rende à son tour…

— C’est déjà convenu, ma voisine… vous soignerez mon linge, et je cirerai votre chambre… sans compter que vous m’éveillerez de bonne heure… en frappant à ma cloison…

— Et vous croyez que ce sera tout ?

— Qu’y a-t-il encore ?

— Ah bien ! vous n’êtes pas au bout. Est-ce qu’il ne faudra pas que le dimanche vous me meniez promener aux barrières ou sur les boulevards ?… Je n’ai que ce jour-là de récréation…

— C’est ça, l’été nous irons à la campagne.

— Non, je déteste la campagne ; je n’aime que Paris… Pourtant, dans le temps, par complaisance, j’ai fait quelques parties à Saint-Germain avec une de mes camarades de prison, qu’on appelait la Goualeuse, parce qu’elle chantait toujours ; une bien bonne petite fille !

— Et qu’est-elle devenue ?

— Je ne sais pas ; elle dépensait son argent