Aller au contenu

Page:Sue - Les mystères de Paris, 4è série, 1842.djvu/301

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

CHAPITRE XX.

L’ÉTUDE.



L’étude de M. Ferrand ressemblait à toutes les études, ses clercs à tous les clercs. On y arrivait par une antichambre meublée de quatre vieilles chaises. Dans l’étude proprement dite, entourée de casiers garnis des cartons renfermant les dossiers des clients de M. Ferrand, cinq jeunes gens, courbés sur des pupitres de bois noir, riaient, causaient, ou griffonnaient incessamment.

Une salle d’attente, encore remplie de cartons, et dans laquelle se tenait d’habitude M. le premier clerc ; puis une autre pièce vide, qui, pour plus de secret séparait le cabinet du notaire de cette salle d’attente, tel était l’ensemble de ce laboratoire d’actes de toutes sortes.