Page:Sue - Les mystères de Paris, 4è série, 1842.djvu/313

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— Ah ! j’oubliais encore — reprit Chalamel — M. Badinot a dit que c’était bon, que M. Ferrand fasse comme il l’entendrait, que ça serait toujours bien.

— Il n’a pas donné de réponse par écrit ?

— Non, monsieur, il a dit qu’il n’avait pas le temps.

— Très-bien.

M. Charles Robert viendra aussi dans la journée parler au patron ; il paraît qu’il s’est battu hier en duel avec le duc de Lucenay.

— Est-il blessé ?

— Je ne crois pas, on me l’aurait dit chez lui.

— Tiens ! une voiture qui s’arrête…

— Oh ! les beaux chevaux ! sont-ils fougueux !

— Et ce gros cocher anglais, avec sa perruque blanche et sa livrée brune à galons d’argent, et ses épaulettes comme un colonel !

— C’est un ambassadeur, bien sûr.

— Et le chasseur, en a-t-il aussi, de cet argent, sur le corps !

— Et de grandes moustaches !