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CHAPITRE XXII.
LE TESTAMENT.
Le lecteur a peut-être oublié le portrait de la belle-mère de madame d’Harville, tracé par celle-ci.
Répétons que madame d’Orbigny est une petite femme blonde, mince, ayant les cils presque blancs, les yeux ronds et d’un bleu pâle ; sa parole est mielleuse, son regard hypocrite, ses manières insinuantes et insidieuses. En étudiant sa physionomie fausse et perfide, on y découvre quelque chose de sournoisement cruel.
— Quel charmant jeune homme que M. de Saint-Remy ! — dit madame d’Orbigny à Jacques Ferrand, lorsque le vicomte fut sorti.
— Charmant… Mais, madame, causons