Page:Sue - Les mystères de Paris, 4è série, 1842.djvu/351

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naître. La femme à qui l’enfant a été confiée a eu aussi des droits à notre gratitude, elle a eu les plus grands soins de ma pauvre petite nièce.

— Cela est vrai, madame ; j’ai même été si satisfait de la conduite de cette femme que, la voyant sans place après la mort de cette enfant, je l’ai prise à mon service, et depuis ce temps… elle y est encore…

— Madame Séraphin est à votre service, monsieur ?

— Depuis quatorze ans, comme femme de charge… Et je n’ai qu’à me louer d’elle.

— Puisqu’il en est ainsi, monsieur… elle pourrait nous être d’un grand secours si… vous… vouliez bien accueillir une demande… qui vous paraîtra étrange… peut-être même… coupable au premier abord ; mais quand vous saurez dans quelle intention…

— Une demande coupable, madame, je ne vous crois pas plus capable de la faire que moi de l’écouter.

— Je sais, monsieur, que vous êtes la dernière personne à qui on devrait adresser une pareille requête… mais je mets tout mon es-