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Page:Sue - Les mystères de Paris, 5è série, 1843.djvu/266

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— Ne faites pas attention, madame Séraphin — reprit Anastasie — ce pauvre Alfred a sa crampe au pylore, ça le rend tout chose… Mais qu’est-ce que c’est donc que cet écriteau dont vous parlez… peut-être celui du rogomiste d’à côté ?

— Mais non, mais non, je vous dis que c’est un petit écriteau accroché tout juste au-dessus de votre porte.

— Allons, vous voulez rire…

— Pas du tout, je viens de le voir en entrant ; il y a dessus écrit en grosses lettres : Pipelet et Cabrion font commerce d’amitié et autres. S’adresser au portier.

— Ah ! mon Dieu !… il y a cela écrit… au-dessus de notre porte ! entends-tu, Alfred ?

M. Pipelet regarda madame Séraphin d’un air égaré ; il ne comprenait pas, il ne voulait pas comprendre.

— Il y a cela… dans la rue… sur un écriteau ?… — reprit madame Pipelet, confondue de cette nouvelle audace.

— Oui, puisque je viens de le lire. Alors je me suis dit : Quelle drôle de chose ! M. Pipelet est cordonnier de son état, et il apprend