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Page:Sue - Les mystères de Paris, 5è série, 1843.djvu/285

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Alllllez donc !… je comprends… comme si je l’aurais faite, la faute.

— La mère a chassé la servante ; mais le jeune homme a été assez fou pour quitter la maison paternelle et pour amener cette pauvre fille à Paris.

— Que voulez-vous ?… ces jeunes gens…

— Après le coup de tête sont venues les réflexions, réflexions d’autant plus sages, que le peu d’argent qu’il possédait était mangé. Mon jeune parent s’est adressé à moi ; j’ai consenti à lui donner de quoi retourner auprès de sa mère, mais à condition qu’il laisserait ici cette fille et que je tâcherais de la placer.

— Je n’aurais pas mieux fait pour mon fils… Si Pipelet s’était plu à m’en accorder un…

— Je suis enchanté de votre approbation ; seulement, comme la jeune fille n’a pas de répondants et qu’elle est étrangère, il est très-difficile de la placer… Si vous vouliez dire à madame Séraphin qu’un de vos parents, établi en Allemagne, vous a adressé et recommandé cette jeune fille, le notaire la prendrait peut-être à son service, j’en serais dou-