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Page:Sue - Les mystères de Paris, 5è série, 1843.djvu/301

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Car elle saura qu’on la suit d’un regard plein de sollicitude et de protection dans la voie difficile où elle marche avec tant de courage et de sérénité.

Car elle saura que si un jour le manque d’ouvrage ou la maladie menaçait de rompre l’équilibre de cette vie pauvre et préoccupée qui repose tout entière sur le travail et sur la santé, un léger secours dû à ses mérites passés lui viendrait en aide.

L’on se récriera sans doute sur l’impossibilité de cette surveillance tutélaire dont seraient entourées les personnes particulièrement dignes d’intérêt par leurs excellents antécédents.

Il nous semble que la société a déjà résolu ce problème.

N’a-t-elle pas imaginé la surveillance de la haute police à vie ou à temps, dans le but d’ailleurs fort utile, de contrôler incessamment la conduite des personnes dangereuses signalées par leurs détestables antécédents ?

Pourquoi la société n’exercerait-elle pas aussi une surveillance de haute charité morale ?

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