qu’il faut que je me mette en mesure… D’abord madame Morel voudrait que je puisse voir Louise dans sa prison… C’est peut-être très-difficile, mais enfin je tâcherai… Malheureusement je ne sais pas seulement à qui m’adresser…
— J’avais songé à cela…
— Vous, mon voisin ?
— Voici une permission.
— Quel bonheur ! Est-ce que vous ne pourriez pas m’en avoir une aussi pour la prison de ce malheureux Germain ?… ça lui ferait tant de plaisir !
— Je vous donnerai aussi les moyens de voir Germain.
— Oh ! merci, monsieur Rodolphe.
— Vous n’aurez donc pas peur d’aller dans sa prison ?
— Bien sûr, le cœur me battra très-fort la première fois… Mais c’est égal. Est-ce que, quand Germain était heureux, je ne le trouvais pas toujours prêt à aller au-devant de toutes mes volontés, à me mener au spectacle ou promener, à me faire la lecture le soir, à m’aider à arranger mes caisses de fleurs, à