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Page:Sue - Les mystères de Paris, 5è série, 1843.djvu/8

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pourrait croire que vous êtes aussi par trop… l’ami du prince. »

Ce billet fut mis à la poste sur les cinq heures par Sarah, le jour de son entretien avec le notaire.

Ce même jour, après avoir recommandé à M. de Graün de hâter le plus possible l’arrivée de Cécily à Paris, Rodolphe sortit le soir pour aller faire une visite à madame l’ambassadrice de *** ; il devait ensuite se rendre chez madame d’Harville pour lui annoncer qu’il avait trouvé une intrigue charitable digne d’elle.

Nous conduirons le lecteur chez madame d’Harville. On verra, par l’entretien suivant, que cette jeune femme, en se montrant généreuse et compatissante envers son mari qu’elle avait jusqu’alors traité avec une froideur extrême, suivait déjà les nobles conseils de Rodolphe.

Le marquis et sa femme sortaient de table ; la scène se passait dans le petit salon dont nous avons parlé, l’expression des traits de Clémence était affectueuse et douce, M. d’Harville semblait moins triste que d’habitude.

Hâtons-nous de dire que le marquis n’a-