— On nous enferme ! — s’écria François.
— Ah ! mon Dieu… et pourquoi donc, mon frère ? Qu’est-ce qu’on va nous faire ?
— C’est peut-être Martial…
— Écoute… écoute… comme son chien aboie !… — dit Amandine en prêtant l’oreille.
Au bout de quelques instants François ajouta :
— On dirait qu’on frappe à sa porte avec un marteau… on veut l’enfoncer peut-être !
— Oui, oui, son chien aboie toujours…
— Écoute, François !… maintenant c’est comme si on clouait quelque chose… Mon Dieu ! mon Dieu ! j’ai peur… Qu’est-ce donc qu’on fait à notre frère ? voilà son chien qui hurle maintenant.
— Amandine… on n’entend plus rien… — reprit François en s’approchant de la porte.
Les deux enfants, suspendant leur respiration, écoutaient avec anxiété.
— Voilà qu’ils reviennent de chez mon frère — dit François à voix basse ; — j’entends marcher dans le corridor.