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Page:Sue - Les mystères de Paris, 6è série, 1843.djvu/165

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mont avec exaltation — je ne veux pas… je ne peux pas mourir… Laisser Claire… à seize ans… sans ressource, seule, abandonnée au milieu de Paris… est-ce que cela est possible ?… non ! je ne suis pas malade, après tout… qu’est-ce que j’éprouve ? un peu de chaleur à la poitrine, quelque pesanteur à la tête ; c’est la suite du chagrin, des insomnies, du froid, des inquiétudes ; tout le monde à ma place ressentirait cet abattement… mais cela n’a rien de sérieux.

» Allons, allons, pas de faiblesse… mon Dieu ! c’est en se laissant aller à des idées pareilles, c’est en s’écoutant ainsi… que l’on tombe réellement malade… et j’en ai bien le loisir, vraiment !… Ne faut-il pas que je m’occupe de trouver de l’ouvrage pour moi et pour Claire, puisque cet homme qui nous donnait des gravures à colorier… »

Après un moment de silence, madame de Fermont ajouta avec indignation :

» Oh ! cela est abominable !… mettre ce travail au prix de la honte de Claire !… nous retirer impitoyablement ce chétif moyen d’existence, parce que je n’ai pas voulu que