père, et j’avais souvent entendu mon pauvre frère parler de M. d’Orbigny comme d’un homme avec lequel il avait eu de très-bonnes relations avant que celui-ci ne quittât Paris pour se retirer en Normandie avec sa jeune femme…
— C’est justement cela qui me fait espérer ; il a une jeune femme, elle sera compatissante… Et puis, à la campagne, on peut faire tant de bien ! Il vous prendrait, je suppose, pour femme de charge, moi je travaillerais à la lingerie… Puisque M. d’Orbigny est très-riche, dans une grande maison il y a toujours de l’emploi.
— Oui ; mais nous avons si peu de droits à son intérêt !…
— Nous sommes si malheureuses !…
— C’est un titre aux yeux des gens très-charitables, il est vrai.
— Espérons que M. d’Orbigny et sa femme le sont…
— Enfin, dans le cas où il ne faudrait rien attendre de lui, je surmonterais encore ma fausse honte, et j’écrirais à madame la duchesse de Lucenay.