Aller au contenu

Page:Sue - Les mystères de Paris, 6è série, 1843.djvu/297

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

— Et puis, franchement, je n’aime pas vous voir déjà ces habitudes et ces goûts de club ; vous avez tout ce qu’il faut pour être parfaitement accueilli et même recherché dans le monde… il faut donc y aller beaucoup.

— Oui, ma cousine.

— Et comme je suis avec vous à peu près sur le pied d’une grand’mère… mon cher Conrad, je me dispose à exiger infiniment. Vous êtes émancipé, c’est vrai, mais je crois que vous aurez encore long-temps besoin d’une tutelle… Et il faudra vous résoudre à accepter la mienne.

— Avec joie, avec bonheur, ma cousine ! — dit vivement le jeune duc.

Il est impossible de peindre la rage muette de Florestan, toujours debout, appuyé à la cheminée.

Ni le duc, ni Clotilde ne faisaient attention à lui. Sachant combien madame de Lucenay se décidait vite, il s’imagina qu’elle poussait l’audace et le mépris jusqu’à vouloir se mettre aussitôt et devant lui en coquetterie réglée avec M. de Montbrison.