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Page:Sue - Les mystères de Paris, 6è série, 1843.djvu/315

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vie… elle est belle et pure, comparée à celle qui vous attendrait…

— Si je ne changeais pas de conduite, je l’avoue ; mais j’en changerai… mon père… je vous l’ai juré.

— Vous n’en changeriez pas…

— Mais…

— Vous n’en changeriez pas… Chassé de la société où vous avez jusqu’ici vécu, vous deviendriez bientôt criminel à la manière des misérables parmi lesquels vous serez rejeté, voleur inévitablement… et si besoin est… assassin… Voilà votre avenir.

— Assassin !… moi ?…

— Oui, parce que vous êtes lâche !

— J’ai eu des duels, et j’ai prouvé…

— Je vous dis que vous êtes lâche ! Vous avez préféré l’infamie à la mort !… Un jour viendrait où vous préféreriez l’impunité de vos nouveaux crimes à la vie d’autrui. Cela ne peut pas être, je ne veux pas que cela soit… J’arrive à temps pour sauver du moins désormais mon nom d’un déshonneur public… Il faut en finir…

— Comment, mon père… en finir !… Que