celui-là on doit le prier, l’adorer… c’est Dieu.
— C’est ça… voilà mon idée — s’écria joyeusement la prisonnière ; — c’est ça, je dois être reconnaissante pour mes compagnes ; mais je dois vous prier, vous adorer, vous, la Goualeuse, car c’est vous qui les avez rendues bonnes pour moi, au lieu de méchantes qu’elles étaient.
— C’est Dieu qu’il faut remercier, Mont-Saint-Jean, et non pas moi.
— Oh ! si… vous, vous… je vous vois… vous m’avez fait du bien et par vous et par les autres.
— Mais si je suis bonne comme vous dites, Mont-Saint-Jean, c’est Dieu qui m’a faite ainsi… c’est donc lui qu’il faut remercier.
— Ah ! dame… alors, peut-être bien… puisque vous le dites — reprit la prisonnière indécise ; — si ça vous fait plaisir… comme ça… à la bonne heure…
— Oui, ma pauvre Mont-Saint-Jean… priez-le souvent… Ce sera la meilleure manière de me prouver que vous m’aimez un peu…
— Si je vous aime, la Goualeuse ! mon