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Page:Sue - Les mystères de Paris, 6è série, 1843.djvu/62

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» — Calmez-vous, bourgeois, elle avalera ça doux comme miel.

» — Allons, bonne chance, mon garçon ! Si je suis content, peut-être je vous emploierai encore !

» — À votre service, bourgeois ! »

— Là-dessus — dit le brigand en terminant sa narration — j’ai quitté l’homme au manteau, j’ai regagné mon bateau, et, en passant devant la galiote, j’ai raflé le butin de tout à l’heure.

On voit, par le récit de Nicolas, que le notaire voulait, au moyen d’un double crime, se débarrasser à la fois de Fleur-de-Marie et de madame Séraphin, en faisant tomber celle-ci dans le piège qu’elle croyait seulement tendu à la Goualeuse.

Avons-nous besoin de répéter que, craignant à juste titre que la Chouette n’apprît d’un moment à l’autre à Fleur-de-Marie qu’elle avait été abandonnée par madame Séraphin, Jacques Ferrand se croyait un puissant intérêt à faire disparaître cette jeune fille, dont les réclamations auraient pu le frapper mortel-