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Page:Sue - Les mystères de Paris, 7è série, 1843.djvu/158

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en ouvrant ses rideaux ; — voilà M. Rodolphe, il sait la nouvelle infamie de Cabrion, il te plaint de tout son cœur.

— Ah ! monsieur — dit Alfred en tournant languissamment sa tête vers Rodolphe — cette fois je n’en relèverai pas… le monstre m’a frappé au cœur… je suis l’objet des brocards de la capitale… mon nom se lit sur tous les murs de Paris… accolé à celui de ce misérable, Pipelet-Cabrion, avec un énorme trait d’union… môssieur… un trait d’union… moi !… uni à cet infernal polisson aux yeux de la capitale de l’Europe !

M. Rodolphe sait cela… mais ce qu’il ne sait pas, c’est ton aventure d’hier soir avec ces deux grandes drôlesses.

— Ah ! monsieur, il avait gardé sa plus monstrueuse infamie pour la dernière ; celle-là a passé toutes les bornes — dit Alfred d’une voix dolente.

— Voyons, mon cher monsieur Pipelet… racontez-moi ce nouveau malheur.

— Tout ce qu’il m’a fait jusqu’à présent n’était rien auprès de cela, monsieur… Il est arrivé à ses fins… grâce aux procédés les plus