Aller au contenu

Page:Sue - Les mystères de Paris, 7è série, 1843.djvu/187

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

venu livide… et a fait deux pas en arrière en me regardant avec stupeur ; il semblait anéanti… Me retrouver au fond de la Normandie, dans un moment pareil !… il croyait faire un mauvais rêve… Mais continuez, monseigneur, vous allez voir que cette infernale comtesse d’Orbigny a eu aussi son tour de foudroiement, grâce à ce que vous m’aviez appris de sa visite au charlatan Bradamanti-Polidori dans la maison de la rue du Temple… car, après tout, c’est vous qui agissiez… ou plutôt je n’étais que l’instrument de votre pensée… aussi, jamais, je vous le jure, vous ne vous êtes plus heureusement et plus justement substitué à l’indolente Providence que dans cette occasion.

Rodolphe sourit et continua la lecture de la lettre de madame d’Harville :

» À la vue de sir Walter Murph, Polidori resta pétrifié ; ma belle-mère tombait de surprise en surprise ; mon père, ému de cette scène, affaibli par la maladie, fut obligé de s’asseoir dans un fauteuil. Sir Walter ferma à double tour la porte par laquelle il était entré ; et se plaçant devant celle qui conduisait à un