Page:Sue - Les mystères de Paris, 7è série, 1843.djvu/226

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— Parbleu !… qu’est-ce qui vous étonne là-dedans ? Chat échaudé craint l’eau froide.

— Ah çà, Chalamel, quel rapport ton proverbe a-t-il avec ce bonnet d’Alsacienne ?

— Il n’en a aucun.

— Pourquoi le dis-tu alors ?

— Parce qu’un bienfait n’est jamais perdu, et que le lézard est l’ami de l’homme.

— Tiens, si Chalamel commence ses bêtises en proverbes, qui ne riment à rien, il en a pour une heure… Voyons, dis donc ce que tu sais de cette nouvelle servante ?

— Je passais avant-hier dans la cour ; elle était adossée à une des fenêtres du rez-de-chaussée…

— La cour ?

— Quelle bêtise ! non, la servante. Les carreaux d’en bas sont si sales, que je n’ai pu rien voir de l’Alsacienne ; mais ceux du milieu de la fenêtre étant moins troubles, j’ai vu son bonnet cerise et une profusion de boucles de cheveux noirs comme du jais ; car elle avait l’air d’être coiffée à la Titus.

— Je suis sûr que le patron n’en aura pas vu tant que toi à travers ses lunettes ; car en