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Page:Sue - Les mystères de Paris, 7è série, 1843.djvu/297

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main, l’impression de tout à l’heure sera peut-être effacée.

— Mais quelle preuve puis-je te donner ici, à l’instant ? — cria le misérable en se tordant les mains. — C’est un supplice atroce ! Quelle preuve ?… dis, quelle preuve ?

— Tu n’es qu’un sot ! — répondit Cécily en s’éloignant du guichet avec une apparence de dépit dédaigneux et irrité. — Je me suis trompée ! je te croyais capable d’un dévouement énergique !… Bonsoir… C’est dommage…

— Cécily… oh ! ne t’en va pas… reviens… Mais que faire ?… dis-le-moi au moins. Oh ! ma tête s’égare… que faire ? mais que faire ?

— Cherche…

— Mon Dieu ! mon Dieu !

— Je n’étais que trop disposée à me laisser séduire, si tu l’avais voulu… Tu ne retrouveras pas une occasion pareille.

— Mais enfin… on dit ce qu’on veut ! — s’écria le notaire presque insensé.

— Devine…

— Explique-toi… ordonne…

— Eh ! si tu me désirais aussi passionné-