ses malheurs viennent de ce qu’il a gardé sa masse au lieu de la fricoter en sortant de prison. Vous allez voir à quoi mène le repentir… et si on fait seulement ses frais.
— On m’a envoyé en surveillance à Étampes — reprit Frank… — serrurier de mon état, j’ai été chez un maître de mon métier ; je lui ai dit : Je suis libéré, je sais qu’on n’aime pas à les employer, mais voilà les 900 francs de ma masse, donnez-moi de l’ouvrage ; mon argent ça sera votre garantie ; je veux travailler et être honnête.
— Parole d’honneur, il n’y a que ce Frank pour avoir des idées pareilles.
— Il a toujours eu un petit coup de marteau.
— Ah !… comme serrurier !
— Farceur…
— Et vous allez voir comme ça lui a réussi.
— Je propose donc ma masse en garantie au maître serrurier pour qu’il me donne de l’ouvrage. — Je ne suis pas banquier pour prendre de l’argent à intérêt — qu’il me dit — et je ne veux pas de libéré dans ma boutique ; je vais travailler dans les maisons, ou-