Page:Sue - Les mystères de Paris, 8è série, 1843.djvu/282

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— Ah çà ! il était donc amoureux de l’Alsacienne, alors, puisque c’est depuis son départ qu’il se racornit ainsi ?

— Lui, le patron, amoureux ? quelle farce !!

— Au contraire, il se remet à revoir des prêtres plus que jamais !

— Sans compter que le curé de la paroisse, un homme bien respectable, il faut être juste, s’en est allé hier (je l’ai entendu), en disant à un autre prêtre qui l’accompagnait : « C’est admirable !… M. Jacques Ferrand est l’idéal de la charité et de la générosité sur la terre… »

— Le curé a dit ça ? de lui-même ? et sans effort ?

— Quoi ?

— Que le patron était l’idéal de la charité et de la générosité sur la terre ?…

— Oui ! je l’ai entendu…

— Alors je n’y comprends plus rien ; le curé a la réputation, et il la mérite, d’être ce qu’on appelle un vrai bon pasteur…

— Oh ! ça, c’est vrai, et de celui-là faut parler sérieusement et avec respect ; il est aussi bon et aussi charitable que le Petit-Manteau-