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CHAPITRE V.

LA FOSSE-AUX-LIONS.



Si l’aspect matériel d’une vaste maison de détention, construite dans toutes les conditions de bien-être et de salubrité que réclame l’humanité, n’offre au regard, nous l’avons dit, rien de sinistre, la vue des prisonniers cause une impression contraire.

L’on est ordinairement saisi de tristesse et de pitié, lorsqu’on se trouve au milieu d’un rassemblement de femmes prisonnières, en songeant que ces infortunées sont presque toujours poussées au mal moins par leur propre volonté que par la pernicieuse influence du premier homme qui les a séduites.

Et puis encore les femmes les plus criminelles conservent au fond de l’âme deux cordes