Page:Sue - Les mystères de Paris, 9è série, 1843.djvu/236

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

— Hélas !… oui.

— Verrai-je ma fille ?…

— Mais…

— Prenez garde, monseigneur… les moments sont peut-être comptés… Ainsi que l’a dit mon frère… cette crise peut me sauver comme elle peut me tuer… Dans ce moment… je rassemble toutes mes forces… toute mon énergie… et il m’en faut beaucoup… pour lutter contre le saisissement d’une telle découverte… Je veux voir ma fille… ou sinon… je refuse votre main… et si je meurs… sa naissance ne sera pas légitimée…

— Fleur-de-Marie… n’est pas ici… il faudrait l’envoyer chercher… chez moi.

— Envoyez-la chercher à l’instant… et je consens à tout. Comme les moments… sont peut-être comptés… je vous l’ai dit… le mariage se fera… pendant le temps que Fleur-de-Marie mettra à se rendre ici…

— Quoique ce sentiment m’étonne de votre part… il est trop louable pour que je n’y aie pas égard… Vous verrez Fleur-de-Marie… Je vais lui écrire…