Page:Sue - Les mystères de Paris, 9è série, 1843.djvu/76

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parlé et dont une obscurité profonde avait suspendu l’action, lorsque Jacques Ferrand entra dans cette chambre vivement éclairée, il fut frappé d’éblouissements plus vertigineux, plus intolérables que s’il eût été jeté au milieu d’un torrent de lumière aussi incandescente que celle du disque du soleil.

Et ce fut un épouvantable spectacle que l’agonie de cet homme qui se tordait dans d’épouvantables convulsions, éraillant le parquet avec ses ongles, comme s’il eût voulu se creuser un trou pour échapper aux tortures atroces que lui causait cette flamboyante clarté.

Rodolphe, un de ses gens et le portier de la maison qui avait été forcé de conduire le prince jusqu’à la porte de cette pièce, restaient frappés d’horreur.

Malgré sa juste haine, Rodolphe ressentit un mouvement de pitié pour les souffrances inouïes de Jacques Ferrand, il ordonna de le porter sur un canapé.

On y parvint non sans peine, car, de crainte de se trouver soumis à l’action directe de la lampe, le notaire se débattit violemment, mais