service de santé, est excellente ; elle a toujours produit les meilleurs résultats. Il est d’ailleurs impossible de voir des établissements mieux tenus que les hôpitaux militaires ; les soldats y sont soignés avec une douceur extrême, et traités nous dirions presque avec une commisération respectueuse.
Pourquoi une surveillance analogue à celle que les officiers supérieurs exercent dans les hôpitaux militaires, n’est-elle pas exercée dans les hôpitaux civils par des hommes complètement indépendants de l’administration et du service de santé, par une commission choisie peut-être parmi les maires, leurs adjoints, parmi tous ceux enfin qui exercent les diverses charges de l’édilité parisienne, charges toujours si ardemment briguées ? Les réclamations du pauvre (si elles étaient fondées) auraient ainsi un organe impartial, tandis que, nous le répétons, cet organe manque absolument ; il n’existe aucun contrôle contradictoire du service des hospices…
Cela nous semble exorbitant…
Ainsi, la porte des salles du docteur Griffon une fois refermée sur un malade, ce der-