Claude Gérard ! je ne puis écrire ce nom sans un profond sentiment d’admiration, de tendresse et de reconnaissance ineffable !
Je dirai tout-à-l’heure comment je connus Claude Gérard.
Quelque temps s’était passé depuis que, dans la forêt de Chantilly, j’avais enlevé Régina, tandis que Bamboche entraînait le vicomte Scipion. Après avoir erré dans ces bois, le hasard nous jeta sur le passage d’une ronde de gendarmes des chasses. Scipion cria au secours… Épouvantés, nous abandonnâmes les deux enfants et nous prîmes la fuite…
L’obscurité de la nuit, l’épaisseur du taillis, notre agilité, nous permirent d’échapper aux gendarmes pesamment montés ; au point du jour nous avions quitté la forêt, et nous suivions la route de Louvres, tournant le dos à Paris.
Déçus dans nos tendances vers le bien, toutes nos mauvaises passions étaient revenues, plus vivaces, plus