voirs ; avec l’instruction vient la dignité, le respect de soi… Soyez justes, humains, laborieux, résignés, aimez-vous, secourez-vous les uns les autres ; parvenez à être comptés non plus seulement par votre grand nombre, mais aussi par votre intelligence, et un jour viendra, pauvres déshérités, où, par la force des choses, vous aussi, peut-être,… vous dicterez des lois… alors il sera temps de vous souvenir de ces lois diverses qui veulent que chacun ait par son travail une part équitable dans ce que Dieu a créé pour la satisfaction de tous, et non pour celle de quelques privilégiés…
. . . . . Et, après ce long entretien avec Claude Gérard, savez-vous ce que m’a dit cet imbécile de Bouchetout d’un air capable, en quittant l’école ?
» — Eh bien ! il y a dans ce Claude Gérard… beaucoup plus de bon que je ne le croyais. C’est un original… Mais encore une fois il a du bon.
» Heureusement je tiens Bouchetout par d’autres coins, et je ne l’abandonnerai pas à ce Claude Gérard sans une lutte acharnée. Mais néanmoins jugez par cette scène de l’infernale adresse de cet instituteur. En est-il de plus dangereux ? Je ne le crois pas…
» Maintenant concluons : voilà l’ennemi, quels moyens avons-nous de le réduire ?
» D’abord, il faudrait. . . . . . . . .
La fin de cette lettre manquait aussi, car elle avait été lacérée, et je n’en eus que des fragments ; mais ils