Depuis un mois qu’avait eu lieu ma rencontre avec Basquine et Bamboche, j’étais entré au service de Robert de Mareuil, malgré les conseils de Balthazar ; un soir, j’assistais, invisible, à la scène suivante, qui se passait dans une petite maison située vers la partie la plus déserte du quartier des Invalides.
Il était nuit.
Au fond d’une chambre du rez-de-chaussée, assez délabrée, se dressait un autel improvisé ; néanmoins le tabernacle, l’Évangile, les burettes, etc., etc., rien n’y manquait ; quatre grands flambeaux plaqués d’argent, garnis de cierges, éclairaient seuls cette pièce, et y répandaient une triste clarté.
À quelques pas de l’autel on voyait deux chaises placées à côté l’une de l’autre ; le plus profond silence régnait dans cette chambre, où il ne se trouvait alors personne.
Minuit avait lentement sonné au loin, depuis un quart-d’heure, lorsque le roulement sourd d’une voiture