J’arrivai rue du Marché-Vieux, sorte de ruelle si étroite, qu’une voiture pouvait difficilement y pénétrer. Guidé par l’adresse que m’avait remise la princesse, j’entrai dans la maison de la femme paralytique ; une sombre allée où je ne vis pas de loge de portier, conduisait à l’escalier, aussi très-obscur. Afin de me renseigner sur l’étage où demeurait Mme Lallemand, je frappai à deux portes s’ouvrant sur le palier du premier.
Personne ne me répondit.
Supposant ces chambres habitées par des ouvriers alors en journée, je montai au second ; je frappai encore.
Même silence.
Assez étonné de cette solitude, je montai au troisième et dernier étage, sauf les combles ; je heurtai de nouveau et inutilement à plusieurs reprises. J’allais redescendre, croyant m’être trompé de numéro, lorsque j’entendis un bruit de pas se rapprocher de la porte, et une voix d’enfant demanda :