mération des marques particulières mentionnées dans le signalement du fugitif.
Sur le sein droit, autre tatouage également rouge et noir, représentant deux mains étroitement jointes, et au-dessous ces mots :
— Diable, M. Bamboche a été encore plus précoce en amitié qu’en amour, — dit Latrace.
— Ce doit être un bandit de sa trempe, qui aura été en nourrice avec lui chez quelque vieux brigand… Il les aura élevés au biberon… pour le crime ! et les gredins ont bien profité ! — reprit le sous-officier, et il continua la lecture du signalement :
Au-dessous de ces mots se voit un tracé singulier qu’on ne saurait mieux comparer qu’à une taille de boulanger ; sur ce tracé, formant une double ligne bleue, sont empreintes cinq petites coches rouges transversales et irrégulières, qui remplissent à peu près le quart de la longueur du tracé.
Un peu au-dessous de la cinquième côte, à droite de la poitrine, on remarque chez le fugitif une cicatrice provenant d’une blessure d’une arme à feu, tandis que le bras droit est, en deux endroits, profondément sillonné par deux cicatrices résultant de blessures occasionnées par un instrument tranchant.
La dernière fois que l’évadé a été aperçu dans la forêt de Romorantin, il était vêtu d’un bourgeron bleu en lambeaux, d’un vieux pantalon garance, pareil