Boitard regardait tour à tour, Alfred, l’argent, la veuve et les habitués, d’un air stupide.
Gaston, toujours resté rêveur, dit à demi-voix, en se parlant à lui-même ; — Que faire ?… que faire ?… Où est, à cette heure, ce coffret ? — et il avança machinalement la main vers la carafe.
— Du diable ! si vous touchez à cela, Gaston, — dit Alfred.
Et il raconta à son ami la pêche à l’araignée.
Gaston repoussa le plateau avec horreur, et s’écria avec impatience :
— Allons, il est impossible de boire un verre d’eau : j’ai la tête brûlante, j’ai la gorge en feu… Venez, Alfred ; tâchons de trouver quelque endroit un peu moins répugnant.
Ces mots mirent le comble à la colère de la veuve.
Elle s’écria d’un air indigné, en s’adressant à Alfred :
— D’abord, Monsieur, on ne fume pas ici comme dans un estaminet, entendez-vous ? Et puis, je suis bien aise de vous dire, malgré vo-