— Comment, une épée ? mais attendez donc, attendez donc… — dit M. Godet en se frottant joyeusement les mains, — mais vous pourriez avoir raison ; il s’agit peut-être d’un duel avec ces deux godelureaux d’hier… Mais ça devient très amusant… Nous en aurons pour notre argent ! bravo !
— S’il y avait un duel, — s’écria la rancunière veuve, — je donnerais bien quelque chose de ma poche pour que ce grand ricaneur qui a fait tant ses embarras pour une malheureuse araignée, attrapât un bon coup de… n’importe quoi.
— N’ayant pas autrement à me louer de la politesse et de la reconnaissance de ces godelureaux, je me joins à vous pour leur souhaiter quelque chose de très désagréable, ma chère madame Lebœuf. Pourtant s’il s’agissait d’un duel, il faudrait des témoins.
— Eh… ces soldats ?…
— Allons donc, ma chère madame Lebœuf, le Vampire est colonel, il n’irait pas prendre pour témoins deux simples voltigeurs. Ce serait contre toutes les règles de la discipline. Ah ça ! que diable vient encore faire ce domestique