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surée par les dernières nouvelles de Paris.

Ursule attendait son mari d’un moment à l’autre.

Ainsi qu’elle me l’avait promis, elle lui avait écrit pour lui demander d’aller à Paris avec lui au lieu de rester à Maran, comme cela avait été d’abord convenu entre eux.

Depuis le jour où elle avait entendu mademoiselle de Maran parler des calomnies que nous avions à redouter, je remarquai un singulier changement dans les manières de ma cousine envers moi et Gontran.

Avec mon mari, elle était de plus en plus moqueuse, ironique, altière ; avec moi, dans les rares occasions où nous nous trouvions seules, elle était gênée, confuse, elle me regardait parfois avec une expression d’intérêt que je ne pouvais comprendre ; souvent je vis qu’elle était sur le point de me parler avec abandon comme si elle eût eu un secret à me confier, et puis elle s’arrêtait tout-à-coup. D’ailleurs j’évitais autant que possible de me trouver seule avec elle.

Je passais mes matinées avec Gontran.

Après déjeuner, nous faisions de longues