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CHAPITRE X.

LE CHÂTIMENT.


Madame Sécherin puisait sans doute dans les circonstances qui l’amenaient une force surhumaine.

Je l’avais jusqu’alors vue marcher péniblement courbée par la vieillesse, par les infirmités… Elle s’avança jusqu’au milieu de la chambre d’un pas ferme, délibéré, presque agile.

Les rides semblaient avoir disparu de son front pour y laisser rayonner une sorte de satisfaction menaçante, de triomphe foudroyant qui donnait à sa physionomie un caractère majestueux et terrible.

On eût dit que, chargée d’exercer un arrêt de la vengeance divine, elle s’était un moment