Page:Sue - Mathilde, tome 4.djvu/31

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Encore à cette heure je suis convaincue que mon mari était alors sincère dans sa détermination de sacrifier un caprice passager à l’affection sainte et grave que je méritais… Une seule crainte vint m’assaillir : Ursule était si rusée, si adroite ; elle savait donner à sa voix, à ses larmes une si puissante séduction que peut-être la résolution de mon mari ne résisterait-elle pas à l’expression de sa douleur touchante.

Ces réflexions m’étaient venues plus rapides que la pensée.

J’entendis les pas légers d’Ursule.

Je me retirai dans ma cachette.