Page:Sue - Paula Monti, tome 1, 1845.djvu/49

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— Oui… mais à samedi.

— À samedi — reprit Brévannes en s’éloignant.

M. de Morville avait attentivement écouté cette conversation ; il ne doutait pas que la vue de Brévannes n’eût, en effet, causé la surprise et l’effroi de la princesse.

Dans l’entrevue qu’il venait d’avoir avec madame de Hansfeld, celle-ci lui avait nommé M. de Brévannes comme étant une des deux personnes qui possédaient le secret dont elle redoutait si fort la révélation.

Quelles circonstances avaient pu rapprocher M. de Brévannes de madame de Hansfeld ?

Où l’avait-il connue ?

Quel était ce secret qu’il possédait ?

Le sang-froid railleur de madame de Hansfeld, à la fin de l’entretien qu’elle avait eu avec M. de Morville, était-il réel ou affecté ?

Telles furent les questions que se posa M. de Morville, en revenant tristement chez lui.