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Page:Sue - Plik et Plok, 1831.djvu/198

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Un capucin, portant d’une main une lanterne, sur laquelle sont peints des diables au milieu des flammes, et de l’autre, une bourse.

Pour les âmes en souffrance dans le purgatoire, mes frères, donnez au nom du Christ. Le ciel vous le rendra.

Les assistans saluent humblement, s’agenouillent avec componction, et ne donnent rien du tout.
La fille aux beaux rubans.

Ave Maria, recevez ce réal, frère José, et priez pour que ce chien de Majo soit éventré à sa première débauche. — Dites donc, frère José, vous verrai-je bientôt ? Ma natte est blanche, mes alcantaras sont garnis de fleurs nouvelles, et j’ai de royaux cigares de la Havanne.

Le capucin, tournant rapidement les talons, et criant d’une voix haute : Por las almas del purgatorio, señores !
La jeune fille.

Frère José, frère José, vous m’avez donc oubliée, je n’ai pourtant omis ni une messe, ni un angélus.

Florès.

Il paraît, mes compères, que le révérend dirige la conscience de la señora : heureusement