Page:Sue - Plik et Plok, 1831.djvu/201

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La foule.

Bravo ! — Viva el rey absoluto !

Un marin.

Silence ! silence, mes fils, voilà, si je ne me trompe, le cortège qui commence à défiler. Vrai Dieu ! c’est un beau jour pour moi.

Un paysan.

Pour vous comme pour tout le monde, seigneur marin.

Le marin.

Plus beau pour moi, par saint Jacques ! N’étais-je pas à bord du garde-côtes qui lui donna la chasse sous le commandement du capitaine Iago.

Plusieurs voix.

Comment, seigneur, vous avez assisté à cet effrayant combat ! Sainte Vierge ! et vous vivez !

Le marin.

Heureusement nous avions communié la veille, mes fils, car sans cela le démon nous entraînait au fond des enfers.

Un paysan.

Mais comment cela est-il donc arrivé, sei-