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les vaines tendresses.
Au jour le jour
À Emmanuel des Essarts
Quand d’une perte irréparable
On garde au cœur le souvenir,
On est parfois si misérable
Qu’on délibère d’en finir.
La vie extérieure oppresse :
Son mobile et bruyant souci
Fatigue… et dans cette détresse
On murmure : « Que fais-je ici ?
Libre de fuir tout ce tumulte
Où ma douleur n’a point de part,
Où le train du monde l’insulte,
Pourquoi retarder mon départ ?