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les vaines tendresses.

Au milieu d’un monde étranger,
Comme au toucher de ta personne,
Cet étouffement passager.

Toute autre femme qui le signe
L’usurpe à mes yeux, et pourtant,
Si peu qu’elle m’en semble digne,
Elle m’attire en le portant ;
Pour moi ton image s’y lie
Et prête son reflet trompeur
À ton homonyme embellie ;
Je crois l’aimer, mais sois sans peur :

Je ne pourrais t’être infidèle
Avec des femmes de ce nom,
Car ta grâce en mon cœur s’y mêle,
Grâce inséparable d’un son ;
Et quel autre nom de maîtresse
Effacerait ce mot vivant
Dont la musique enchanteresse
Me fait redevenir enfant ?

Comme les passereaux accourent
À l’appel câlin du charmeur,