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une voix.
Que m’importe ces éléments,
Et les longs âges sans années
Où des tardives destinées
Se perdent les commencements !
Ce qui m’importe, ô ma maîtresse,
C’est que ces éléments si vieux
Soient devenus de ma tendresse
Le miroir si jeune en tes yeux ;
C’est que leurs effroyables fièvres
En caresses aient pu finir ;
C’est qu’ils soient devenus nos lèvres
Pour que nous puissions nous unir ;
Qu’importe leur passé farouche,
S’ils en ont su faire un tel bien !
le chercheur.
Heureux, heureux, qui ne sait rien
Du mal que font l’œil et la bouche !