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À travers ces monstres hideux
Le ciel luit sans rides ni voiles,
Il les change tous en étoiles
Et s’arrondit au-dessous d’eux.
Mais la bouche qui veut se tendre
Vers l’étoile pour s’y poser,
Sent au-devant de son baiser
Surgir un monstre pour le prendre.
Tel se reflète l’Idéal
Dans les yeux d’une amante infâme,
Et telle, en y plongeant, notre âme
N’y sent de réel que le mal.