et la brise pour se procurer un souvenir. Toujours quelqu’un se rappelle en pareille circonstance que nos ancêtres étaient des vandales, des goths, des visigoths, des démolisseurs.
Ma mauvaise humeur déchargée, passons la porte.
Nous voici dans une grotte vaste, ni ronde ni carrée, ni haute ni basse. Il est facile de s’apercevoir qu’elle n’a été construite par personne, car les roches qui en forment ce que l’on pourrait appeler les parois et le dôme, sont un entassement titanique qui fait peur. Tout cela est bien solide, mais on pense voir à chaque moment achever de s’écrouler ces masses qui, il y a des milliers d’années, se culbutaient, se tassaient, se disloquaient et se réédifiaient les unes les autres en dansant littéralement sur un volcan, ou, si on l’aime mieux, de même que se tourmentent des pois dans une chaudière d’eau bouillante.
Un peu à droite, il y a un passage de cent pieds de long sur deux pieds et demi