Page:Sulte - Au coin du feu, histoire et fantaisie, 1881.djvu/182

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
— 182 —
 Les corrections sont expliquées en page de discussion

par crainte de la guerre. Ce n’est qu’en 1637, alors que le fort des Trois Rivières pouvait les protéger dans une certaine mesure, qu’ils se hasardèrent à descendre le Saint-Maurice et à venir trafiquer de leurs pelleteries aux magasins de la compagnie de la Nouvelle France.

« Lorsque les Français revinrent pour fonder Québec, il ne trouvèrent plus le peuple de langue huronne ou iroquoise, qui avait si bien accueilli Cartier à Hochelaga. Pressé par les nations algonquines, qui habitaient la rivière des Outaouais et la partie inférieure du Saint-Laurent, il s’était peut-être retiré vers le midi ou l’ouest[1]. »

Cette citation est expliquée, croyons-nous, comme il a été dit plus haut, par le fait que les Hurons, ou une autre peuplade iroquoise, avait réussi à reprendre Montréal avant l’arrivée de Jacques Cartier, qu’elle le perdit ensuite vers la fin du siècle, alors que les Algonquins avaient l’ascendant et qu’il « ne paraissait presque plus d’Iroquois sur la terre. »

  1. Ferland, Cours d’histoire, vol. I, p. 45.