par crainte de la guerre. Ce n’est qu’en 1637, alors que le fort des Trois Rivières pouvait les protéger dans une certaine mesure, qu’ils se hasardèrent à descendre le Saint-Maurice et à venir trafiquer de leurs pelleteries aux magasins de la compagnie de la Nouvelle France.
« Lorsque les Français revinrent pour fonder Québec, il ne trouvèrent plus le peuple de langue huronne ou iroquoise, qui avait si bien accueilli Cartier à Hochelaga. Pressé par les nations algonquines, qui habitaient la rivière des Outaouais et la partie inférieure du Saint-Laurent, il s’était peut-être retiré vers le midi ou l’ouest[1]. »
Cette citation est expliquée, croyons-nous, comme il a été dit plus haut, par le fait que les Hurons, ou une autre peuplade iroquoise, avait réussi à reprendre Montréal avant l’arrivée de Jacques Cartier, qu’elle le perdit ensuite vers la fin du siècle, alors que les Algonquins avaient l’ascendant et qu’il « ne paraissait presque plus d’Iroquois sur la terre. »
- ↑ Ferland, Cours d’histoire, vol. I, p. 45.