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de persistance dans la poursuite de ces guerres cruelles[1].

La mort de Piescaret, en 1647, fut comme le signal de ruine de la nation algonquine, qui eut lieu en même temps que celle des Hurons.

Les Algonquins et leurs adhérents ne reçurent que très-peu de secours du côté des Français. Ce n’est qu’en 1665 qu’arrivèrent dans le pays des forces vraiment imposantes, mais il y avait quinze ans que les Hurons et les Attikamègues étaient détruit et que la poignée d’Algonquins qui restait se tenait cachée sous les canons des villages français.

La colonie de la Nouvelle France, commencée en 1608, n’eut d’établissements stables qu’à partir de 1633 ; elle ne prit véritablement de l’importance qu’en 1665.

Les Iroquois, qui avaient, à cette dernière date, porté leurs armes victorieuses dans le golfe, sur les bords du fleuve, aux sources

  1. Lafiteau, Mœurs des Sauvages, 1724, vol. I, p. 91, 101-2, 173, 196.

    Ferland, Cours d’Histoire, vol. I, p. 143, Faillon, Histoire de la c. f., vol. I, p. 524-33.