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HISTOIRE DES CANADIENS-FRANÇAIS

Martin, icelle comprise, et continuera le long de la dite côte jusqu’à celle de Sainte-Marie, et le long de la dite côte de Sainte-Marie jusqu’à la dite ville ; au-dessus de la dite ville, elle contiendra le long du fleuve le lieu dit la pointe Saint-Charles et la côte des Argoulets ; dans les terres elle contiendra les côtes de la Visitation, de Saint-Joseph, de Notre-Dame-des-Neiges, la côte de Saint-Pierre toute entière, celle de Saint-Paul jusqu’à l’habitation d’Yves Lucas, icelle comprise, et la côte de Sainte-Catherine aussi toute entière, ensemble l’île Saint-Paul, située dans le fleuve, au-devant de la chûte de la rivière Saint-Pierre, et l’île au Héron, située vis-à-vis la dite côte des Argoulets ; et le curé de la dite paroisse desservira, par voie de mission, depuis l’habitation du dit Louis Gervais, habitant de la côte Saint-Martin en descendant, et la côte de la Longue-Pointe aussi en descendant, jusqu’à l’habitation de François Blot, icelle non comprise, et ce jusqu’à ce qu’il y ait une église paroissiale à la dite côte de la Longue-Pointe.

Saint-Laurent : — les côtes de Saint-Michel, Saint-Laurent et la moitié des deux rangs de la côte de Notre-Dame-des-Vertus, à prendre depuis le bout d’en bas de la dite côte et la côte de Notre-Dame-de-Liesse, seront desservis par voie de mission.

La Chine ou les Saints-Anges : — deux lieues et trois quarts le long du fleuve Saint-Laurent, à prendre du côté d’en bas, depuis la côte des Argoulets, en remontant, jusqu’à la côte de la Pointe-Claire ; une lieue ou environ dans la côte Saint-Paul, située dans les terres au sud du lac Saint-Pierre, à prendre du côté d’en bas depuis l’habitation d’Yves Lucas, icelle comprise ; et la moitié des deux rangs de la côte de Notre-Dame-des-Vertus, aussi située dans les terres, à prendre depuis le bout d’en haut de la dite côte.

La Pointe-Claire ou Saint-Joachim : — deux lieues et demie le long du fleuve, à prendre du côté d’en bas, depuis la côte de la Chine, en remontant, jusqu’à la côte de Sainte-Anne du bout de la dite île ; la côte de Saint-Rémi dite des Sources, située dans les terres sur le milieu de la dite île, à peu près vis-à-vis le bas de la Grande-Anse, la nouvelle côte non encore dénommée, aussi située dans les terres derrière celles de la côte de la Pointe-Claire au-dessus de l’église ; et la partie d’en bas de l’île Perrot, à prendre depuis l’habitation de Pierre Poirier, icelle comprise, en descendant jusqu’au bout de la dite île.

Sainte-Anne du Bout-de-l’Île : — deux lieues à prendre du côté d’en bas, depuis la côte de la Pointe-Claire, en remontant le long du fleuve, jusqu’au-dessus de l’église, ensuite descendant jusqu’à la rivière de l’Orme, au nord de la dite île, et l’étendue qu’il y a dans l’île Perrot, depuis et non compris l’habitation de Pierre Poirier, en remontant jusqu’au bout d’en haut de la dite île Perrot ; et outre la mission des sauvages Népissingues établie sur l’île aux Tourtres, que le curé de la dite paroisse dessert, il continuera de desservir, par voie de mission, les fiefs de Vaudreuil et de Soulange situés vis-à-vis les bouts d’en haut des dites îles Perrot et de Montréal, contenant chacun quatre lieues d’étendue, à l’effet de laquelle mission il est permis aux habitants des dits fiefs de faire construire une chapelle entre les dits deux fiefs, dans le lieu le plus convenable, dans laquelle le dit curé sera tenu d’aller dire la messe une fois le mois, et d’y faire le catéchisme aux enfants.