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HISTOIRE DES CANADIENS-FRANÇAIS

Juchereau de Saint-Denis, et de l’autre aux terres non-concédées.

Au sieur de la Bouteillerie, la concession de la Rivière-Ouelle.

Au sieur de Granville, enseigne au régiment de Carignan, l’île nommée le Portage, entre Granville et la Chenaye, aujourd’hui dans le comté de Kamouraska.

À Geneviève de Chavigny, veuve de Charles Amiot, le fief Vincelette, entre le Cap-Saint-Ignace et Sainte-Claire, comté de l’Islet aujourd’hui.

À Guillaume Fournier, le fief Saint-Joseph, près celui de l’Épinay, comté de l’Islet.

Aux sieurs Nicolas Gamache et Belleavance, le fief Lafrenaye, entre les deux précédents.

À Romain Béquet, l’île Madame.

À Charles-Thomas Couillard des Islets, sieur de Beaumont, la seigneurie de Beaumont.

Au capitaine Olivier Morel de la Durantaye, une seigneurie située entre celles du sieur des Islets et Bellechasse, dans le comté de Bellechasse aujourd’hui.

Au sieur François Bissot, sieur de la Rivière, le fief de Vincennes, entre Mont-à-peine et Beaumont, comté de Bellechasse.

Au capitaine Alexandre Berthier, un fief qui commence à l’anse de Bellechasse, Berthier-en-bas.

À François Miville, le fief de Bonne-Rencontre, sur la rivière Chaudière.

À Charles-Pierre Le Gardeur de Villiers, lieutenant de la compagnie de Berthier, le fief de Tilly, près de Lauzon.

À Pierre Duquet, sieur de la Chesnaye, trente arpents sur cinquante, depuis la rivière-Villiers jusqu’aux terres non-concédées.

À Denis Duquet, père du précédent, trente arpents sur cinquante, au fleuve Saint-Laurent, depuis la concession de Duquet fils jusqu’aux terres non concédées. Ces deux fiefs réunis portent le nom de Maranda.

À Mathieu Amyot, sieur de Villeneuve, le fief Bonsecours, entre Desplaines et Sainte-Croix (les Ursulines), comté de Lotbinière.

À Louis-Théandre Chartier de Lotbinière, une concession entre Sainte-Croix et celle du sieur Marsolet.

À Nicolas Marsolet, une demi-lieue de front sur une lieue et demie de profondeur, à partir de la grande rivière du Chêne, tirant vers les terres non-concédées qui avoisinent Sainte-Croix. En 1685, M. de Lotbinière obtint trois quarts de lieue ou environ de front à prendre le long du fleuve à la grande rivière du Chêne, joignant Marsolet et remontant vers la petite rivière du Chêne jusqu’aux terres de M. de Saint-Ours.

À Éléonore de Grandmaison, femme de Jacques Descailhaut, sieur de la Tesserie, le fief la Chevrotière, formant partie de Deschambault.

Aux sieurs Toupin, père et fils, les Écureuils, fief autrefois accordé à l’abbé de Lauzon.

Aux sieurs Le Sueur, lieutenant, et Thomas Tarieu de la Naudière, enseigne du régiment de Carignan, la seigneurie de Sainte-Anne de la Pérade.